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 Fibie

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Fibie
Capîtaine de la Horde
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Localisation : Lac St-Jean (Québec)
Date d'inscription : 15/12/2006

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MessageSujet: Fibie   Fibie EmptyMer 27 Déc - 3:47

Fibie ne sait pas grand-chose sur sa famille, elle à été abandonné à l’âge d’un an et à été élevé par une femme très âgée mais doté d’une immense patience et de compassion. Elle a élevé Fibie comme si elle était sa fille. Lui a appris ce qu’elle devait savoir pour survivre dans un monde hostile, la prépara à toute éventualité, sachant très bien qu’on pouvait s’attendre au pire en ces terres et ce, malgré la stature de sa protégée.

Élevée près d’une grande rivière sur une ferme agricole, elle appris rapidement à défier l’eau et à maîtriser le feu, plusieurs fois, lors de pratique, elle du recourir aux forces de l’eau pour calmer le feu sauvage qu’elle venait d’incanter. C’est pourquoi, au fil du temps, elle se fit amie des deux forces opposées.

Déjà très jeune elle dû se mettre au travail pour venir en aide à cette femme. Sarcler, planter, récolter, faisaient partie de sa routine. De plus en plus Fibie se faisait allié des végétaux, de plus en plus elle se sentait près d’eux, se risquant même de temps à autre à goûter quelques plantes mystérieuses et poussant même les limites permises en concoctant des breuvages douteux à l’aide de ces plantes.

Le jour de ses 13 ans, la vieille dame, voyant à quel point Fibie était débrouillarde, tant avec les éléments qu’avec les cultures, jugea qu’elle était apte à poursuivre son apprentissage seule. Elle lui donna le peu qu’elle pouvait, c'est-à-dire une vieille dague, de vieux habits, un vieux grimoire indéchiffrable ainsi que quelques semailles.

La vieille l’assura que quand viendrait le temps, elle saura décrypter les pages de son vieux livres afin d’approfondir ses connaissances et en faire bon usage contre les ennemis.

Ainsi, Fibie, confiante malgré tout, entama sa grande aventure parmi les terres et les montagnes, à la recherche d’elle-même, à la recherche d’un monde meilleur.

Au fil de son expérience, Fibie se rendait compte qu’il n’était pas facile de vouloir tout changer, elle connu déception, amertume; elle fut confronté au désespoir et à la pauvreté.
Des gens lui ont fait mal, on peut même en voir la cicatrice sur son épaule rappelant une énorme griffe. Vint un temps où elle ne se contenta plus de jouer les gentilles, cherchant à aider tout le monde.

Assise près d’un pont, elle remarqua son reflet pour la première fois. Elle s’agenouilla et regarde de plus près. Des cheveux noir foncé, si foncé qu’on y remarque des reflets bleus, aussi bleus que la glace. De grands yeux aux reflets gris, dommage que les cernes qui entourent ses yeux soient ce que la plupart remarque. Elle fit miroiter sa dague et c’est à ce moment qu’elle vit la déchirure, cette marque indélébile qui l’avait tant fait souffrir. Elle savait qui lui avait fait ça, elle le savait mais ne connaissait pas son nom. Un jour elle pourra se venger, un jour cet être regrettera d’être né. Les rumeurs du village lui ont souvent dit de se méfier, mais jamais elle n’abandonnera, jamais elle n’acceptera que quelqu’un lui ai fait autant de mal.

Elle se rebella, envoyant paître tout ceux qui était sur son passage. Elle se fit des ennemis, beaucoup, mais ne s’en trouvais pas si mal, après tout, n’avait-elle pas passé la majorité de sa vie seule.

Elle décida alors qu’il était temps pour elle de prendre un peu de recul, elle ne se reconnaissait plus, elle si calme, si reposé auparavant, se sentait sauvage, elle s’effrayait elle-même, elle avait besoin de repos, de refaire le plein d’énergie. Elle voulait aussi pouvoir se servir de ce qu’elle avait appris étant jeune, sachant très bien que c’était ça qui la sauverait. Elle avait besoin de retrouver qui elle était avant de tomber dans une déchéance totale, c’était si facile de se faire influencer par les facilités des villes et villages rencontrés, mais ce n’était pas elle, elle n’avait jamais eu la vie facile et elle ne voulait pas finir ces jours dans des futilités, elle devait travailler pour subsister même au prix de sa santé, elle devait retrouver celle qu’elle avait déjà été, travaillant à la sueur de son front, n’ayant aucune peur de ce qui l’entourait mais pour ça, elle devait être seule.

Au bout de plusieurs jours de marche dans les montagnes, elle se retrouva sur un plateau vierge où, semblait-il, personne n’avait encore mis les pieds. Elle senti soudainement que c’est là qu’elle devait s’établir. Se servant de sa dague pour couper de petites branches, elle se fabriqua un petit abris, utilisant le lierre grimpant contre les parois du rocher surplombant la montagne pour lier les branches ensemble. Petit à petit, à la main, elle commença à monter son jardin, arrachant les herbes déjà présente jusqu’à en faire saigner le bout de ses doigts. Lorsque la terre fut prête à être travaillé, elle y sema les graines que la vieille dame lui avait données. Le temps passait, Fibie ne vivait pas, elle survivait. N’ayant pour autre choix que les plantes pour se nourrir, plusieurs malaises se faisaient ressentir. Au fil du temps, elle appris à mélanger les diverses plantes trouvées avec les siennes qui, soit dit en passant, poussaient incroyablement vite. Les concoctions ainsi conçues s’avéraient parfois assez douteuse mais plutôt efficace.

Il va sans dire que les essaies furent parfois de lourd échec, elle se retrouva souvent cloué au lit pendant plusieurs jours après avoir mangé ou bu ce qu’elle avait pu préparer. Par contre, d’autre fois, les recettes était très satisfaisante.

Elle se servait du vieux grimoire pour noter ses réussites, à la fin, sur les pages vierges. Plus le temps passait, plus les mots de se livre lui restait en tête, allant même jusqu'à lui paraître familiers. Elle avait confiance en la vieille dame et elle savait qu’un bon jour, tout cela lui serait utile. En contre partie, elle se devait d’être patiente, très patiente, elle était encore assez jeune, elle avait beaucoup à apprendre d’elle-même, de la nature et de la vie. Oh oui, elle avait vécu déjà des expériences lors de son périple, mais elle savait bien que tout cela n’était pas fini, de toute façon elle avait elle-même décidé que sa réclusion achevait. Elle attendait un signe, le bon moment pour retrousser ses manches, et repartir à l’aventure, après tout, elle avait un but…
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MessageSujet: Re: Fibie   Fibie EmptyMer 27 Déc - 3:51

Les mois passèrent...


*Chantonnant sur un air connu*

-Savez-vous planter des choux… lalalalallaa… savez-vous.. lalalalllala


*Maniant la pelle et la faux comme pas une, des outils qu'elle avait du se résoudre à aller échanger au village le plus près contre une grosse partie de ses récoltes, la sueur perlant sur son front, une voix étrange et forte se fit entendre :*

-COUCOU! BOOH!

*Elle sursauta légèrement, regardant de tous les côtés, ne voyant rien elle lâcha un discret :*

-Qui…? Qui est là?… Il y a quelqu’un?

*Rien*

-Allons, ce n’est pas drôle!

*Devenant de plus en plus nerveuse.*

*Le mouvement dans le buisson près d’elle la fit reculer d’un pas si bien qu’elle en trébucha sur sa pelle et se retrouva sur le dos dans son labour.*

-COUCOU! BOOH! AH! AH! JE T’AI EU!


*Hurla le petit être hideux de sa voix nasillarde.*

*Écarquillant les yeux, elle se relève, affolée devant cette étrange créature à la voix détestable.*

-N’AI PAS PEUR! AH! AH!

-Que.. que me voulez-vous?

-JE TE REGARDE DEPUIS QUELQUE TEMPS.. AH! AH! ET PUIS J’AI BESOIN DE COMPAGNIE. ALORS JE T’AI CHOISI… RACONTE MOI UNE JOLIE HISTOIRE ET JE TE RÉCOMPENSERAI SOLIDEMENT… AH! AH!

-Je.. je n’ai pas d’histoire à raconter, je ne suis qu’une pauvre petite fermière travaillant fort pour subvenir à mes besoins...

-PARFAIT! AH! AH! ALORS AU BOULOT.. RACONTE MOI TON HISTOIRE.

*Ne sachant plus sur quel pied danser, le petit homme lui inspirant une certaine crainte, et surtout par quoi commencer et encore moins pourquoi elle le ferait, elle tenta hésitante une brèche de son histoire.*

*Prenant sa plus belle voie de paysanne, bien décidé a lui en faire voir de toutes les couleurs, après tout, qu’avait elle a perdre sinon un peu de temps et par cette chaleur, un petit instant de repos est toujours le bienvenue…*

-Hé ben cha mon Omme ché ouné pélle et pouis cha, ché ouné faux! La pélle… *lui montre* pour rétourner la terre. Quand c’que la terre ellé bien r’tourné, c’est là s’qui faut d’y mettre lé grains!. Ouné fois lé grain bien en terre hé ben faut lé manier pour pas s’qui s’laisse pourrir en terre et pis pour lé faire pousser faut d’y rabattre la terre à ses pieds! *Fait la démonstration* Quand c’que c’est qu’c’est que c’est t’y pas ben poussé ben gros, ben gras lé frouits, ben c’est l’heure d’la ricolte. La faux a sert t’y pas juste a la ricolte alors faut ben juste s’en servir quand l’temps est à point! C’est donc ben ça la vie d’farmer, on semaille, on attend la poussotage pis on ricolte! V’la not’ labeur de toué mois. Ho ben sur y’a pas que d’la joua, y’a les plouies qui noye nos semis, y’a lé soleil qui les brûles et pis c’que c’est qui a aussi c’est les moushes qui s’y nourrissent. Reste oun truc à te dire mon ti Omme. Dans lé champs faut pas piétiner! Faut choisir les chausses qu’on d’y met pour pas revirer notre ouvrage a l’envers! L’idéal croyé moi drette comme j’shu la c’est les bonnes vieilles bottes de couir. Le couir c’est doux, c’est mouelleux pis en plus c’que ça a d’bon c’est qu’tu sens toute la terre en d’sou des pieds, toute les tit roches tu peux les enlvé pis ca rabotte pas ton champs! J’sais pas si j’peux m’permettre ti Omme mais le temps s’fa vite pis j’ai encore ben dla ricolte a fer avant l’heure dla mangeaille. Pas que j’fasse ma rabat joua mais faut j’artravaille ma terre en coté des s’mi. Faque m’en va te souhaite une bonne mangeaille pis une bonne fin d’route le ti Omme parc'que m’dame icitte s’en rtourne labouré!

*Le petit homme, sourire au lèvres, sans dire un mot, se leva, la regarda, sorti un petit sac de sa poche et en vida le contenu sur la terre a demi labouré. Il la regarda de nouveau, lui dit :*

-MERCI

Et, son sourire laissant paraître le peu de dents qu’il lui restait, lança une pierre par terre, un épais nuage de fumée s’éleva dans l’air si bien que la fermière fut prise d’une quinte de toux. Lorsqu’elle ouvrit les yeux… plus de trace du petit homme…enfin presque, baissant les yeux vers son grimoire posé par terre à côté d’elle, elle se frotta les yeux pour être certain de bien voir… et elle voyait très bien… Le grimoire, ses vieilles pages, sa couverture usée, tout était différent… Elle s’approchant doucement, ayant presque peur de ce qu’elle allait découvrir, elle entrouvrit les pages et elle comprenait… Pour la première fois depuis tant d’années, elle pouvait décrypter son grimoire, aurait elle enfin les réponses à ses questions? Trouvera-t-elle des solutions à ses problèmes… Elle savait qu’elle devait le lire en entier, elle savait qu’après cela, elle obtiendrait les connaissances nécessaires. Elle s’appuya donc sur un arbre et débuta sa lecture.


Sachant très bien que sa terre d’accueil lui réservait des tonnes de surprises tous plus dangereuses les unes que les autres, elle décida, en attendant de bien maîtriser les éléments de s’équiper d’un long bâton qu’elle fabriqua elle-même à l’aide d’objet qu’elle pu trouver à porté de main. C’est grâce à ce bâton qu’elle pu survivre malgré les difficultés, se nourrir convenablement. Son entraînement n’est toujours pas terminé, elle a pour but le retour ultime aux sources, sa rage de vivre et sa détermination la mènera très certainement à acquérir, un jour, le pouvoir et la maîtrise de ces éléments qu’elle à appris à connaître et qui étaient si généreux envers elle.

En effet, depuis la visite du petit homme, depuis qu’elle pouvait reconnaître les écrits du grand grimoire, la faune et la flore environnante n’était plus les même avec elle. Les animaux semblait lui parler, elle semblait connecter avec eux d’une façon difficile à expliquer. Mais ce n’était pas tout, lorsque Fibie entama la lecture de son livre, une petite enveloppe cacheté se trouvais à l’intérieur, petite lettre qui était sortie de nulle part, était-ce le petit nain? Difficile de le savoir. Cette lettre était en fait un avis de recherche, on la cherchait, elle, non pas pour la tuer mais étonnamment, une des rares personnes avec qui elle avait eu contact par le passé avait lancé un avis de recherche pour la retrouver. Cette lettre n’était donc pas la par hasard.

Dès le lendemain matin, Fibie pliait bagage pour aller retrouver cette âme sœur, sa mission attendrait, elle devait le revoir…


[la suite un jour]
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