La naissance d'une légende (ou pas).

Il faisait froid cette nuit la. Dehors, pas un murmure ne venait troubler le calme de la fôret, plus rien, pas même le vent n'avait encore suffisament de force pour faire le moindre mouvement, pousser le moindre soupir....
Soudain éclata un cris, tout prêt, à a peine cent pas de la vieille cabane décrépie qui servait d'habitation au chaman.

Celui ci se réveilla en sursaut, la cerveau embrumé par la lourde cuvée des nains dont il avait vidé un tonneau plein avant de s'écrouler sur sa paillasse moisissante.
Le spectacle n'était pas beau à voire, ce tauren aux yeux agards et au poil souillé trônant au milieu de flasques d'alcool vides, de potions en tous genres et de végéteaux mal sechés avait vraiment piètre allure.
Il se gratta la tête, le ventre et puis les c.... en se demandant de quoi il avait bien pu réver, ce qui avait bien pu le tirer de ce sommeil de plomb qui l'habitait un instant plus tôt.

Il eu bien vite réponse à sa question, juste derrière sa cahute le cri retenti à nouveau et bien qu'il fut vite étouffé, il fut clair pour notre ami qu'il s'agissait du vagissement d'un tout jeune marmot.
Mormoth (car c'était lui) n'eu que le temps de sortir un vieux "uh?" tout pouris que la porte de la chaumière (qui n'en portait que le nom au vu de l'état délabré de la toiture) s'ouvrit et que se glissait à l'intérieur une forme humaine entièrement recouverte d'une énorme peau de worg.
Sans perdre un instant, Moutheumoute se rua sur sa vieille hache au manche fendu afin d'éclater sa tronche à cet enculé de sa race qui osait ainsi perturber son repos solitaire.

A l'instant même où il allait porter le coup fatal qui aurait du séparer la tête des épaules de ce bouffon déguisé en faisant gicler le sang partout sur les murs (qui avaient décidément vraiment besoins d'un bon coup de peinture) il arreta net son mouvement, celui qu'il croyait être un clochard venu squatter un abri apparament innocupé était en fait une de ses plus vieilles connaissances. Il s'agissait de Gormêgil "L'épée sériezed", vieil ami du tauren.

La vision de ce grand tauren au poil tout ébourifé, l'oeil rond de surprise et la hache levée au dessus de la tête devait présenter un spectacle du plus comique car Gormêgil éclata d'un grand rire sonore: "Mouhahahahah, Moute mon vieil ami je remarque que tu es toujours aussi friand de cette cuvée des nains qui déchire la tête au point même de ne plus reconnaitre ses amis... Il faut vraiment calmer la dose mon gros".

Maintenant encore un instant sa position et son regard étonné, Mormoth fini par reposer sa hache et parti dans un grand rire nerveux causé moitié par le soulagement de ne pas avoir explosé la gueule de son pote, moitié par le plaisir qu'il avait de le revoir après de si longues années.

"Que me vaut ta visite vieil orc rabougri?", finit il par demander à son visiteur, montrant ainsi qu'il était encore capable de réflexion (mdr).
"C'est une bien triste affaire qui m'amène aujourd'hui, je regrette que nos retrouvailles se passent dans de telles conditions. Pour tout te dire j'aurais une requête à te faire mon Gros plein de poils...."
"Je t'écoute mon vieil ami" dis Moumoute.

Va y avoir une suite j'espère!

Need lire moi!

Ce poste sera édité au fur et à mesur, en fonction de mes temps d'inactivité au boulot.

Need la suite sa me fait pisser de rire XD

Il y eu un long moment de silence, même les araignées (et il y en avait beaucoup) avaient arreté de tisser leurs toiles, observant d'un air grave les deux amis qui se faisaient face, s'il y en avait eu, on aurait pu entendre pêter les mouches.

Gormêgil s'approcha de la cheminée et à l'aide du tison il raviva le feu mourant, puis il prit une grosse buche et la posa dans l'âtre. Il s'agenouilla ensuite pour souffler sur la braise.
Lorsque de grandes flammes aparurent et éclairèrent la pièce, Mormoth s'aperçut qu'il n'avait jamais vu le visage de l'orc dans un tel état, celui-ci était d'une paleur à rendre jaloux le plus transparent des morts-vivants et de grands cercles noirs donnaient à son regard rouge et fièvreux une profondeur effrayante.

Raprochant une chaise qui avait connu des jours meilleurs, Gormêgil s'assit devant le feu et sorti de sous sa peau de loup une pipe au foyer énorme et au tuyau plus long que la défence du plus vieux des Elleks qu'il cala avec d'infines précautions entre ses deux pieds.
Il prit ensuite une saccoche de cuir de bonne taille qui aurait pu contenir la récolte d'une année d'un botaniste troll mais qui à présent ne contenait plus qu'un fond de poussière verte. Il en remplit ça pipe et sorti son amadou.
Lorsqu'il mit le feu au foyer, Mormoth failli frémir de plaisir, celà aurait pu annoncer un agréable moment de légèreté, mais le faciès tendu et hagard de son compagnon le ramena bien vite à la réalité.

Gormêgil resta un long moment à fumer, le regard perdu dans le vide... Mormoth regardait d'un air inquiet le foyer de la pipe qui se vidait de plus en plus, il aurait bien voulu rappeler l'orc à la réalité pour qu'il fasse tourner (crénom, elle sentait bon cette substance et augurait une bonne défonce) mais il avait trop de respect pour cet être en soufrance et il s'abstint de toute réaction. En désespoir de cause il se gratta un morceau de sabot qu'il éfrita dans une feuille de tabac qu'il s'alluma en bougonant.

Au bout d'un temps qui parut interminable, Gormêgil fini par se rappeler qu'il n'était pas seul et tendis la pipe au tauren qui lui passa son vieux cul de pet tout pouris en échange. Lorsque leurs yeux se croisèrent ils eurent tous deux un large sourire, se remémorant leurs longues soirées de naguère.

Gormêgil tira encore quelques tafs sur le péco de Mormoth en se disant que définitivement le sabot du sud ne valait pas une bonne herbe nordique.
Il jeta le mégo dans le feu et fit glisser sa peau de bête de ses épaule. Heureusement pour lui le chaman était trop défoncé pour s'étouffer ou faire un infarctus, contre le ventre du guerrier, couché dans un drap noué autour de son cou, dormait un adorable bambin (enfin, autant qu'un orc peut l'être), qui avait l'air d'être encore terriblement jeune.

Gormêgil, retrouvant un peux de gaité, jetta un petit caillou qu'il trouva à ses pieds dans la bouche grande ouverte de Mormoth et parti d'un grand éclat de rire en voyant l'air stupéfié qui occupait ce dernier. Mais il retrouva bien vite son air triste et grave.