Vindictive Stalkers
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Forum de la Guilde, Vindictive Stalkers
 
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 Tombrage

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Tombrage
Grunt
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Date d'inscription : 15/12/2006

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MessageSujet: Tombrage   Tombrage EmptyLun 19 Fév - 11:50

Chapitre 1

Je suis Tombrage ; baptisé ainsi par mon maître, qui m'a tout appris.

La rage coule dans mes veines comme un poison qu'on m'aurait administré, un poison dont on ne connaît aucun antidote. Cette rage qui consumme mon âme, et me rend aussi bien plus puissant, a une origine. Une sombre et ancienne origine, dont je ne me souviens que peu.

En fait, le point de départ de ce que je suis aujourd'hui se passe lors de l'hiver de l'an 21 du calendrier humain(qui démarre à l'arrivée des orcs en Azeroth).

Lorsque j'étais humain, je menais une vie agitée dans les contreforts d'Hillsbrad. Ma femme et mes deux enfants devaient subir mes absences régulières, car je devais combattre les orcs qui attaquaient depuis les Hautes-Terres d'Arathi, et les ogres qui devenaient de plus en plus menaçant vers Alterac. De nature curieuse, je m'intéressais beaucoup aux nouvelles du nord du continent, et j'interrogeais sans cesse les marchands qui venaient de Lordaeron pour avoir des informations sur les décisions du roi Terenas. A cette époque, le roi était vieux et fatigué, et la corruption empestait chez ses conseillés. Il était las d'une perpétuelle guerre avec les Orcs, et les années pesaient sur ses larges épaules. J'espérais entendre un marchand m'annoncer que le roi envoyait des troupes à Southshore pour aider la milice locale, mais il ne le fit évidemment jamais.

En fait, il avait d'autres préoccupation. Un jour, un voyageur qui semblait pauvre et exténué vint au village, et annonça qu'une nouvelle forme de peste s'était installée au nord, vers Tirisfal, et qu'on ignorait l'origine de cette peste. À voir l'expression sur le visage de l'arrivant, cette épidemie devait représenter une menace serieuse, car même le plus bête des hommes aurait pu lire l'horreur dans les rides de son visage fatigué. Des convulsions l'agitait et il semblait fiévreux. Il fut placé chez le médecin de Southshore, et les grands seigneurs de la région se réunirent. Etant responsable de la garde municipale de Moulin-de-Tarren, je fut convié à cette réunion.

J'était perplexe et préoccupé alors, car je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Les Orcs et les Ogres, je pouvais les repousser, mais si une maladie arrivait dans la région, nos ennemis auraient eu vite fait de nous envahir.

Dix à guinze hommes étaient réunis à la mairie de Southshore pour discuter de la situation, et agir en conséquence. La séance fut longue et laborieuse. À un moment, un capitaine, posté aux frontières sud de la région, s'exprima :
- Cette peste doit être délaissée. Nos ennemis sont à nos frontières et nous devons les repousser. Nous ne pouvons pas mettre en place de coûteux plans d'assainissemenet des villages, pour une peste dont seul un fou à moitié en vie nous affirme l'existence !

Fou à moitié en vie n'était peut-être pas le terme juste. En effet, l'homme allait beaucoup mieux depuis son arrivée. Le voyage semblait avoir eu de l'effet sur lui, mais un peu de repos et de nourriture l'avait remis sur pied en à peine quelques jours. Malgré tout, le docteur semblait opposé à l'idée même de le laisser partir. "Il a besoin de repos ! Il a beau vous dire qu'il est en pleine forme, il doit se reposer, au calme !" Il explicait sans cesse aux curieux qu'il devait être sûr que l'état de son patient était stable pour le laisser partir. D'ailleurs, ce dernier ne semblait pas décidé à s'en aller. Il semblait apprécier l'air revigorant des vertes collines d'Hillsbrad ; qui peut y résister ? Il passait ses journées à se promener dans les collines et forêts de la région, ce qui agaçaient les gardes chargés de sa protection.

N'étant pas du même avis, je répondais sans cesse au garde :
- Il vaut mieux s'occuper de la peste avant qu'elle ne s'occupe de nous ! À quoi sert de combattre les Orcs pour que ceux-ci ricannent en marchant sur nos cadavres perstiférés ?
Malgré mon acharnement à convaincre les hauts dirigeants de la région, aucune décision ne fut prise. Le village semblait faire comme si de rien n'était, et avait repris son activité habituelles, et la peste n'était plus le sujet de toutes les conversations comme elle l'était quelques jours plus tôt.

Ces imbéciles de villageois avaient beau être sans inquiétude, ce n'était pas du tout mon cas, au contraire. Je commençais à développer une sorte de paranoïa et vérifiait tout ce qui tombait dans mon assiette ; et je faisais attention à l'état de santé des gens que je croisais. Mais plus encore, j'était inquiet pour ma famille. J'aimais ma femme plus que tout au monde, et je me serais sacrifié volontiers pour que la peste puisse l'épargner. Elle était la lumière qui m'éclairait dans les endroits sombres, et m'aidait lors de cette période difficile. Je lui faisais entièrement confiance quant à la sécurité de mes deux enfants.

Ce ne fut que lorsqu'un bataillon de zombies attaqua Moulin-de-Tarren que les seigneurs de la région commencèrent à s'inquiéter. Des mesures de sécurité furent prises. Le village fut ravitaillé le lendemain, et des caisses de grain furent distribuées à tout les villageois. Habitant à l'écart, moi et ma femme n'en reçurent pas, car nous vivions de notre petit bout de terrain.

L'homme qui avait annoncé la peste, désormais aux soins de l'apothicaire, ne cessait de répéter "Pas le grain, pas le grain". Son état était épouvantable. Sa peau semblait en voie de décomposition et il était d'un blanc de tombe. Il mourut de la peste, désormais reconnue par les chefs de villages et appelée Fléau dans le nord, deux jours plus tard. La nouvelle troubla indubitablement ces derniers, mais une autre les troubla bien plus : on ne retrouva jamais le corps de l'homme. Il semblait être parti de la piètre tombe creusée par quelques gardes. La deuxième chose qui les préoccupait était la fulgurance avec laquelle la maladie avait frappée. En moins de 6 heures, l'homme était passé d'un état de légère nausées au trépas.

Tout le village était maintenant en alerte : une attaque était redoutée. Je ne dormais plus de la nuit, et guettais sans cesse à la fenêtre, veillant à la sécurité de ma famille. Une semaine passa ainsi, dans un atmosphère de tension. Les Orcs aussi semblaient avoir sentit la menace car leurs attaques cessèrent. Ils semblaient avoir senti le danger et se retranchaient dans leurs position. Hillsbrad avait perdu son atmosphère estival, remplacé par un environnement angoissant. Les oiseaux avaient cessé de chanté et un étrange silence avait englouti la région. Le soleil semblait s'être couché définitivement, car le jour ne se levait à peine ; une ombre obscurcissait le ciel, qui semblait venir du nord. Cette ombre ne faisait qu'alourdir l'ambiance oppressante de la région, et stagnait telle l'ombre de la mort sur une terre vouée à un fatal dénouement.

Une nuit, après 11 jours d'insomnie, je commençais à m'assoupir lorsque j'entendis un bruit venant du village, un bruit étrange, comme une lente agonie venant d'une maison. Le long râle cessa après quelques secondes. Je pris mon épée, mon bouclier, et pris soin de bien fermer la porte à clé derrière moi, laissant ma femme et mes enfants dans leurs sommeils naïfs. Je descendit la légère cote qui séparait ma chaumière du reste du village, au couvert des arbres, rapide et furtif, et j'arrivais derrière l'auberge de Moulin-de-Tarren. Je tendais alors l'oreille au moindre bruit, et un son vint à celle-ci. On aurait dit quelqu'un qui marchait en boîtant, avec une jambe inutilisable, mais quelqu'un qui semblait inhumainement pressé. Oui, inhumainement était le bon terme, me dis-je en apercevant la source de ce bruit. On aurait dit un homme, ou plutôt la silhouette d'un homme, mais un homme mort et pourri, dont on pouvait voir les os à travers des muscles en putréfaction. La chose en question n'était pas plaisante à voir, tant elle semblait pitoyable. Un air de démence brillait dans ses yeux noirs, et le mort-vivant semblait renifler l'air, comme à la recherche d'un homme à dévorer.

Au bout d'un moment, la chose se mit à courir, ou plutôt à boiter rapidement, dans ma direction. Je compris immediatement qu'elle m'avait sentie et je me préparais à l'attaquer. Le mort-vivant commença à me chercher parmi les arbres, et profitant qu'il avait le dos tourné, je lui administra un coup sec et rapide en les omoplates. A ma grande surprise, la chose ne mouru pas instantanément, et me porta un coup maladroit. J'esquiva et je lui mit un coup de bouclier dans le visage. La créature tombat au sol et je lui trancha la gorge avec mon épée. Elle ne se releva pas. Je restait un moment prêt du corps, et reconnut l'aubergiste avec tristesse. Je recouvris son cadavre de sa cape déchirée, qui pendait miraculeusement autour de ses épaules.

Tout à coup, plusieurs bruits vinrent dans ma direction. Une douzaine de morts-vivants étaient arrivés dans la place devant moi. Il semblaient redoutables et, comme l'autre, à la recherche d'une proie. Alors que je commençais à trouver l'arbre derrière lequel j'étais caché très confortable, je compris que je ne devais pas rester ici et que je devais partir vers la tour de la garde de la ville. Je quitta alors discretement ma cachette et contourna la ville par le nord-ouest, afin d'atteindre la tour situé à l'écart de la route, au sud-ouest. J'aperçu encore quelques morts-vivants dans la ville, ils semblaient se regrouper afin de se préparer à raser la ville, profitant de l'effet de surprise. J'étais persuadé qu'avec l'aide de la garde, nous pourrions repousser les morts-vivants.

Arrivé à la tour je réveilla immédiatement les gardes qui se mirent au garde-à-vous.
- Soldats, soyez sur vos gardes. Le Fléau à atteint notre village, et les villageois semblent se transformer en morts-vivants, leur dis-je
- En mort-vivant ?
- Oui. Il sont de piètres combattants, mais ils sont nombreux et très résistant. De plus, leur odorat semble développé. Nous devons les attaquer par le nord-est afin de les éloigner des maisons au plus vite afin de voir les survivants, s'il y en a.(ces derniers mots sortirent difficelement de ma bouche)

Nous nous mirent en route et, arrivé au nord-est, attaquîmes les morts-vivants de front. Ils furent déroutés et quelques villageois indemne, réveillés par le bruit, combattirent avec la garde. Les zombies semblaient contenus lorsque le bruit d'une armée en mouvement se fît entendre. Une masure à côté des gardes volat en éclat dans un bruit de bois et de feu, et de nombreux morts-vivants, bien plus grands et bien plus menaçants que les zombies débouchèrent dans la ville, dirigés par un nécromancien. Chaque garde qui tombait était ressucité en deux squelettes par le nécromancien, et l'effet fut immediat : nous fûmes balayés. Le village brûla et une demi-douzaine de garde et moi même nous enfuirent par le nord du village, sans attirer l'attention des morts-vivants qui semaient le chaos dans le village.

Nous nous reposâmes un instant dans une clairière et j'eu alors une sombre pensée : ma famille était en danger. En un éclair, j'étais parti, suivi par des gardes perplexe, légèrement blessés mais obéissants, sachants que rester seul n'était vraiment pas une bonne idée. Arrivé à ma chaumière, je découvris avec soulagement qu'elle avait été épargnée par les morts-vivants. Je réveillais ma femme et mes deux filles, et nous partîmes immédiatement dans les bois.

Mais un groupe de goules nous vit, et se mit à nous courir après. Protégeant ma femme et mes filles, nous combatîmes les morts-vivants, et les six gardes tombèrent au combat. Je fut légèrement blessé et mordu par des goules, mais je m'en tirais bien. Nous nous enfoncâmes alors plus profondément dans les bois, et notre fuite désespérée nous conduit par hasard à la demeure de l'apothicaire du village, qui vivait en cette période à l'écart du village, au beau milieu de la forêt. Il était dît par tout le monde comme absolument fou, mais je ne m'en soucia guère et j'entrais chez lui avec ma famille. Il m'écouta avec attention et ne dit rien pendant quelques minutes. Il semblait réfléchir à quelque plan de s'en tirer, et j'alla trouver un endroit décent pour dormir. Quelques instant plus tard, dans un état de lassitude impressionant, je sombrais, avec ma famille, dans un sommeil inquiet.
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Nihilis
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MessageSujet: Re: Tombrage   Tombrage EmptyMer 21 Fév - 2:16

Tiens tiens Tomb, tu l'aurais pas changé ton bg dis moi, je crois me souvenir qu'il était différent auparavant non?

En tout cas agréable à lire, bien ancré dans le monde de WoW.

Go chapitre 2 !^^
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MessageSujet: Re: Tombrage   Tombrage EmptyMer 21 Fév - 3:20

J'ai gardé l'histoire principale, mais j'ai refait le récit Smile
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MessageSujet: Re: Tombrage   Tombrage EmptySam 24 Fév - 1:51

Chapitre 2

Le lendemain, je me retrouvais attaché mains et pieds liés dans une pièce à l'écart, et l'apothicaire m'observais. Je me réveillais sans comprendre ce qui se passait et pria à l'apothicaire de me détacher. Il ne répondit pas. Je compris alors que c'est lui qui m'avait attaché, craignant probablement que je sois moi même infecté par le Fléau. Je trouvais cette idée absurde avant de regarder ma jambe. Soit mes yeux me faisaient défaut, soit je voyait distinctement entre mon tibia et mon péroné, et la peau autour de cette zone semblait corrompue, comme souillée par quelque maléfice. Je compris alors les intentions de l'apothicaire et le pria de me tuer tout de suite, pour pas qu'il n'ait à me voir en tant que mort-vivant, mais mes pensées étaient fixés ailleurs. Je lui demanda immediatement comment allait ma femme et mes filles, et il me répondit qu'elle n'étaient pas infectés, car elle n'avaient eu aucun contact physique avec un zombie. Je fut soulagé, immensément soulagé. Je lui demandais sans cesse si elles étaients en sécurités, si elles ne craignait rien. Lui, avec une patience inhabituelle, me répondait constamment.

Il m'administrait toute les heures toutes sortes de produit étrange, de couleurs diverses et de goût infects. Je commençait à m'agacer de la situation, et songeait à divers moyen de m'échapper, lorsqu'un bruit retentit. Quelqu'un essayait de forcer la porte, au rez-de-chaussée. L'apothicaire sortit alors instantanément de la salle et amena ma famille dans la pièce. Ensuite, il descendit essayer de retenir les morts-vivants. J'échangeais alors quelques paroles inquiètes avec ma famille, leur priant de s'enfuir par la fenêtre, mais ma femme refusait de partir sans moi. Je lui répétait que j'étais sans espoir, je criai presque, je l'aimais tellement ... si quelque chose lui arrivait, je savais que je ne m'en remettrait pas. Le cri d'agonie qui venait d'en bas indiqua que l'apothicaire était mort. J'entendis alors de lourds pas dans les escaliers, et un personnage terrifiant entra dans la pièce. Je ne saurais décrire l'atmosphère qu'il transportait avec lui tant elle m'emplit d'épouvante. Imaginez un fier guerrier de la lumière, l'armure étincellante sur le champ de la victoire, le soleil fouettant son beau visage et ses cheveux aux vents, qui soudain semble corrompu, le ciel s'assombrit et son armure devient ombre. La lumière devient ombre. Ses intentions deviennent ombre, alors son visage devient terrifiant et ses idées noires. Vous comprendrez alors le personnage qui se tenait devant moi. J'appris plus tard qu'il s'agissait d'un chevalier de la mort. Il me regarda, puis ma famille, et compris tout de suite le lien de parenté qui nous unissait. Il ricana, et son rire horrible me glaça le sang. Mes filles étaients tellement terrifiées qu'elle ne pleuraient plus.
- Voilà une belle réunion de famille, me dit-il, laisses-moi mettre fin aux pleurnichements inutiles.
Il trancha alors la gorge de ma femme, et embrocha mes deux filles en une fraction de seconde. J'étais prétrifié.

Un autre sentiment que la peur m'envahit alors, et il se répendit en moi petit à petit, tel la détermination qui gagne un esprit tourmenté. La colère, la rage, je voulais détruire cet assassin, je voulais le voir mort, et lui faire endurer toute les souffrances du monde ! Je voulais le déchirer en morceau pour lui faire payer ! Et quand bien même il serait mort, m'assurer qu'il ne trouve jamais, jamais la paix, tant que je vivrais. Je voulais me VENGER !

Il ricana encore une fois. Je me débattais à présent, et la rage se lisait dans mes yeux.
- Dans quelques heures, tu seras l'un des notres, ton instinct te guidera alors vers Moulin-de-Tarren, et le légume que tu seras devenu ne se souciera guère de prendre sa revanche.
Je le menaça en criant tandis qu'il quittait les lieux, en me laissant à l'agonie. Au bout d'environ une heure, je réussis enfin à défaire mes liens, mais la maladie gagnait du terrain, et je tombais, mort. Je gisait sur le sol, incapable de bouger, quand ma vision s'éteignit, et je mourut.

..
..
..

Toutefois, ce que j'espèrais arriva, je rouvris les yeux, j'allais pouvoir me venger ! Mais je me remémorait les paroles du chevaliers, et me demandait pourquoi le mort-vivant que j'étais devenu n'était pas un zombie, et pourquoi j'avais la faculté de réflechir, comme avant ?
Réflechir était un terme un peu abusif, car la douleur physique et morale était telle que je ne sentais plus mon corps et mon âme semblait déchirée. La seule chose qui me donnait une raison de me relever était la vengeance. Je voulais à tout prix me venger de ce chevalier de la mort.

Je resta deux jours dans cette pièce, et je compris après réflexion que les brevages de l'apothicaire avaient dû me libérer de l'emprise du Fléau. Le troisième jour, je pu enfin me lever. Je me hissa hors de la maison et me jetta contre une pente, épuisé de cet effort. Je vis alors quelque chose passer dans ma vision. Un mort-vivant me regardais. Je pris alors peur et j'essaya de bouger, en vain. Malgré tout, j'étais perplexe. Ce mort-vivant semblait différent des autres. Il semblait .. intelligent, bien que la même lueur jaune brillait dans ses yeux. Il s'approchat de moi et murmura :
- N'aie crainte, je ne suis pas comme les autres morts-vivants, je suis comme toi. J'ai échappé à l'emprise du roi liche, comme un petit groupe d'entre nous. Nous nous nommons Réprouvés, et nous sommes dirigés par la banshee Sylvana, que nous respectons tous. Suis-moi, et je te montrerai la voie.

Il me tendis alors la main. Après un moment d'intense refléxion, je prit sa main et il me releva. Je tint debout avec difficulté et il prit soin de moi. Après quelques jours, je pouvais marcher, et la douleur physique semblait légèrement atténuée, mais la douleur morale était de jours en jours plus importante. La rage ne s'était elle pas atténuée, et j'étais de nature pensive, mais prompt à la colère depuis ma mort. Le mort-vivant qui m'avait sauvé commençait à m'interroger sur ma vie d'humain, que je me remémorais avec douleur, et pris la décision de me faire suivre une formation de guerrier. Je suivit alors cette voie avec la seule motivation de pouvoir me venger un jour de celui qui m'a privé de ma raison de vivre ... pour me faire sombrer dans la mort !

[à suivre]
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Nihilis
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MessageSujet: Re: Tombrage   Tombrage EmptySam 24 Fév - 2:23

héhé, nickelus, Tombrage est né ! Aller la revanche, la revanche !! cheers
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